L’éléphant, colossal pachyderme aux gigantesques oreilles, représente la puissance même du règne animal. Et il n’est pas seulement un des animaux les plus volumineux, il est aussi un être vivant possédant un incroyable intellect et des capacités cognitives exceptionnelles. Malheureusement, cet être hautement social à la puissance extrême est convoité par l’homme depuis l'antiquité. Formés dès le plus jeune âge à la torture de l’éléphant, notamment en Asie, les mahouts (les dresseurs) n’ont souvent pas plus de 2 ou 3 ans. Une tradition barbare qui perdure. Barouding vous explique pourquoi il ne faudrait jamais monter sur le dos d’un éléphant.

 

La tradition du Phajaan, késako ?

La tradition du Phajaan, qui signifie “briser l’esprit de l’éléphant”, est un rite ancestral en Inde et en Thaïlande, qui consiste en une atroce méthode d’anéantissement. Les bébés éléphants, capturés et arrachés à leur milieu naturel, sont “élevés” dans des conditions épouvantables. Enchaînés et privés de liberté, ils subissent alors d’horribles tortures, aussi bien psychologiques que physiques, dont le seul et unique but est de “briser” l'éléphant de l’intérieur pour le soumettre à l’homme. A noter également que lors de la capture illégale des bébés, à peu près quatre éléphants adultes, partis à l’assaut du sauvetage de leur progéniture, sont sauvagement tués. Certains bébés, assoiffés et affamés, ne survivent pas à la torture du phajaan. Utilisés auparavant pour le transport des arbres dans le milieu forestier, les éléphants sont aujourd’hui grandement exploités dans le secteur touristique pour la promenade, mais également comme esclaves dans les cirques. Les éléphants captifs sont des animaux sans âme, morts de l’intérieur. Nous vous expliquons pourquoi Barouding milite contre ce fléau.

Les chiffres

En voie de disparition, il resterait aujourd’hui en Asie entre 35 000 et 40 000 éléphants, survivant à l’état sauvage. Pas moins de quinze-mille seraient aujourd’hui domestiqués. Environ 50% des bébés capturés meurent pendant le phajaan. Rien qu’en Thaïlande, des 100 000 éléphants présents dans le pays au début du 20è siècle, il n’en resterait que 5000 aujourd’hui, dont plus de la moitié serait des éléphants dressés. Que dire du business de l’éléphant ? Un éléphant “soumis”, ayant réussi à passer le Phajaan, vaut entre $15 000 et $20 000. A ce rythme là, la disparition de l’espèce est toute proche...

Barouding milite contre le massacre des éléphants

Nous chez Barouding, nous militons contre la traite des éléphants, pour assurer leur protection et leur survie. Nous avons d’ailleurs adopté Sao Yai, jeune éléphante née en 2009, capturée et séparée de ses bébés pour l’esclavage. Elle vit aujourd’hui paisiblement dans une structure d’accueil pour les éléphants martyrisés, au sein de la fondation Save Elephant Fundation. Si un jour vous vous rendez en Asie - mais aussi en Inde, au Népal, au Laos ou au Sri-Lanka - vous croiserez sûrement une de ces structures touristiques prévue pour le trekking à dos d’éléphant. Nous militons pour le boycott de ce genre d’animation pour le simple fait du calvaire que subissent ces animaux, et également pour préserver leur survie. On compte sur vous les baroudeurs !

Tu ne connais pas encore Barouding ? Le concept est simple : on te trouve des compagnons de voyages qui te ressemblent vraiment et on te propose plein de voyages à partager avec eux !

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