
Le rêve est un peu le précurseur du voyage. Notre imaginaire, à travers la presse et les médias, nous renvoie des images paradisiaques qui nous font nous projeter avec envie vers des contrées lointaines à la connotation exotique. Entre cocotiers et plages paradisiaques, brousse luxuriante et ethnies lointaines, que reflète cette image exotique au fond de nous ? Comment, lorsque le rêve devient réalité, perçoit-on cet accomplissement ? Après un petit brainstorming d’équipe, la rédaction vous donne quelques pistes de réflexion sur le pourquoi du comment.
Un mythe construit par les médias ?
L’exotisme ne serait-il pas qu’un mythe construit par les médias, un paradis lointain qui n’en est un que dans notre imaginaire ? Oui, et non ! Oui dans le sens où la presse nous vend des images de destinations lointaines paradisiaques, avec cocotiers, plages de sable blanc et lagons turquoise, mais nous n’avons pas forcément l’envers du décor. Non parce que en tout temps, depuis les premiers déplacements des grands explorateurs, nous cherchons à connaître l’inconnu pour découvrir le monde, attiser notre culture, apprendre et évoluer. L’exotisme est aussi nécessaire à notre bien-être.
Pour construire des désirs et des rêves
Parce que tout le monde, sans exception, rêve de ce qu’il n’a pas, et qui n’a pas ce dont il rêve continue à rêver. La vie est ainsi faite, les désirs et les rêves ne sont autres que le moteur de la vie, et sont absolument nécessaires à notre bien-être. Mais ce n’est pas tout, nos rêves d’exotisme sont aussi issus de fascination et de soif de découvertes.
Par curiosité, fascination et attraction
Certains reportages télévisés ou journaux spécialisés dans les voyages nous fascinent tant la qualité visuelle et rédactionnelle sont belles. Se nourrir de ces supports pour découvrir le monde lointain ne fait qu’attiser notre curiosité et notre envie de “voir de nos propres yeux”. Ici encore, le rêve et l’imaginaire construisent en nous des images et nous donnent envie d’en apprendre davantage. Une soif de découvertes, un besoin d’apprendre, de s’ouvrir à d’autres modes de vie, et en parallèle d’évoluer soi-même intérieurement.
Pour sauter les barrières de la peur
Parce que qui dit exotisme dit “partir loin”, et s’en aller à l’autre bout de la planète c’est aussi partir vers l’inconnu, dépasser ses peurs, et bousculer ses codes. Et qui dit “bousculer ses codes” dit aussi évoluer vers d’autres horizons, élargir ses ornières, et avancer spirituellement.
Pour faire le plein d'adrénaline et d'endorphines
On rêve d’exotisme parce que partir loin nous rend temporairement heureux et remplit d’excitation. Nager au milieu des poissons, écouter les vagues, marcher dans le sable chaud, manger des fruits tropicaux, écouter de la musique locale, parler avec des autochtones, admirer les merveilles de la terre… Rien que de savoir nos pieds sur une terre lointaine procure de l’adrénaline ! L’exotisme et l’imaginaire nous envoient des endorphines et de l’adrénaline, hormones absolument nécessaires à notre santé mentale.
Pour s’évader du quotidien
Quand la vie se fait tellement banale et file tellement trop droit sur les rails du quotidien, quand les habitudes nous ennuient, nous avons besoin de remplir les espaces vides et sans couleur de notre vie. C’est là que l’exotisme nous fait rêver et nous projeter vers de la nouveauté et de l’inconnu. L’exotisme et le dépaysement vont de pair. Se dépayser : “changer de pays”, rompre avec les habitudes, troubler, désorienter en changeant de milieu, et se donner un sentiment d’étrangeté. Alors posons-nous la question : le voyage et l’exotisme sont-ils une fuite de soi ou une soif de découvertes ? Les deux bien sûr !
L'exotisme nous fait rêver au futur alors… Rêvons au présent et accomplissons nos rêves d'ailleurs car c'est bon pour le moral, pour la santé mentale, et pour notre savoir !