Dans l’ère nouvelle de la vitesse grand V et du surplus des échanges via les petites ondes, à l’affût de rompre avec la vie moderne, le néo-touriste développe de nouveaux besoins, se détournant des formules club où les journées sont rythmées entre danses en groupe au bord de la piscine et bronzette à la plage. Le touriste lambda se raréfie et laisse place à des voyageurs qui ont soif de s’imprégner d’une expérience enrichissante, tant sur le plan culturel que spirituel et émotionnel. Entre voyage responsable, ethnotourisme et tourisme expérientiel, que nous apportent ces nouveaux modes de voyages, quand la sur-consommation du tourisme de masse est à son apogée ?

Le tourisme expérientiel, késako ?

Déjà il y a une cinquantaine d’années est apparu un nouveau mode de vacances, à l’époque très prisé des jeunes générations. Il s’agit du WWOOF (World-wide Opportunity on Organic Farms) qui offre des opportunités de vacances au sein même de fermes agricoles. En l’échange de quelques heures de travail à la ferme, les vacanciers se voient offrir la pension : un moyen de peu dépenser tout en profitant de vacances écologiques.

Depuis, pour s’adapter à la demande, le tourisme évolue vers de nouvelles facettes : celles de l’expérience humaine axée sur l’authentique, l’approche de la vie des autochtones.

Le néo-voyageur, en quête de bousculer ses sens, souhaite rapporter dans ses valises des souvenirs mémorables qui vont bien au delà du traditionnel livre photo. D’un point de vue humain et psychologique, le tourisme expérientiel fait grandir en rompant certains codes du quotidien. On pourrait l’apparenter à un “tourisme des sens”, qui vient bousculer l’essence même de l’individu. C’est ainsi que sont proposés des voyages immersifs qui offrent aux touristes une approche plus authentique d’un pays en participant à la vie locale au sein de groupes ethniques. En quelque sorte un tourisme qui leur permet de devenir acteurs et non plus simples spectateurs de leurs voyages.

Une expérience immersive qui fait sortir de sa zone de confort

Faire du tourisme expérientiel c’est plonger au coeur de communautés et s’accorder à leurs modes de vie. Ainsi, immergés dans une culture qui n’est pas la leur, les voyageurs doivent dépasser certaines barrières de leur zone de confort. Pour faire du tourisme expérientiel, il faut accepter de faire certains sacrifices, notamment en terme d’inconfort physique, matériel et culturel. Le tout étant de trouver un juste milieu entre l’inconfort et la richesse d’une telle expérience. Dans tous les cas, ce type de voyage est une formidable leçon de vie, et aussi une manière de recentrer notre propre vie sur l’essentiel.

Une expérience humaine multi-sensorielle

Le tourisme expérientiel est avant tout une occasion de s’ouvrir à l’autre,  d’enrichir ses connaissances en apprenant d’autres cultures ; et apprendre de l’autre c’est aussi apprendre de soi. En s’intégrant dans la vie locale et en s’adaptant aux modes de vie, on accepte de dépasser certaines de nos limites et on s’ouvre à nos propres sens. En quelque sorte, ce mode de voyage forge des nouveaux liens sociaux, intellectuels, émotionnels et spirituels.

Laissez-vous surprendre, partez en mode immersion avec des compagnons de voyage que vous ne connaissez pas pour partager une belle expérience humaine !

Tu ne connais pas encore Barouding ? Le concept est simple : on te trouve des compagnons de voyages qui te ressemblent vraiment et on te propose plein de voyages à partager avec eux !

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